Des succès

Cinema Plaza (2019)

La salle, promise à la démolition, sera finalement rénovée et mise à disposition pour différents festivals.

Porteous (2017)

L'ancienne station d'épuration d'Aïre se voit réaffectée en lieu public pour promouvoir la culture émergente.

Musée d'Art et d'Histoire (2016)

Suite au résultat de la votation populaire du 28 février 2016, la cour du Musée d'Art et d'Histoire vient d'être sauvegardée d'une transformation destructrice.
Par la suite, le Musée d’art et d’histoire rejoint ENFIN la liste des objets classés du canton de Genève. 

Cinéma Bio (2004)

Malgré les refus répétés de classement de cette salle construite en 1928, pourtant mise à l'inventaire en 2004, elle est sauvée de sa démolition et rénovée en 2006-2007. Elle s'appelle désormais Bio, référence à la société américaine Biographe Compagny, créée en 1909.

Maintien de l'immeuble formant l'angle rue du Stand / rue Diday (1987)

Le 2 décembre 1987, un arrêté du Tribunal fédéral donne raison à la Société d'art public de ne pas démolir l'immeuble qui se trouve en zone protégée. 

Extension d'une zone protégée aux Philosophes (1985)

Suite à des demandes répétées de la Société d'art public, le Grand Conseil vote le 21 juin 1985 une petite extension de la zone protégée dans la région du boulevard des Philosophes. 

Quartier des Grottes

Menacé par le plan Marais en 1952 et par le projet du BEFAG en 1971 qui proposait de faire table rase au profit d'un quartier sur dalle, de barres et de tours, les Grottes sont sauvéee grâce à de forts mouvement associatifs. 

Loi Blondel (1983)

Denis Blondel dépose en 1980 un projet tendant à sauvegarder les ensembles du XIXe siècle se trouvant en dehors des zones protégées (vieille ville, vieux Carouge, quartier des Tranchées, Saint-Léger, rue de Candolle, une partie du quartier des banques), érigés sur la ceinture fazyste. Le projet aboutit le 13 octobre 1983 et est très vite appelé la loi Blondel !

Ancienne prison Saint-Antoine (1983)

Le projet de démolition de l'ancienne prison Saint-Antoine (1712) est gelé après que le projet d'extension du collège Calvin lui ait été dissocié. Le bâtiment a été réhabilité dès 1987.

Hôtel Métropole (1982)

L'hôtel Métropole est rénové des pieds à la tête après que patrimoine Suisse Genève ait pris la tête d'un référendum lancé contre la décision du Conseil municipal de le démolir. La volonté des citoyens exprime à une écrasante majorité sa volonté de sauver ce bâtiment construit en 1854. 

Restauration de l'hôtel de l'Ecu de Savoie (1978)

Cet hôtel situé à Carouge va survivre sous sa forme originale grâce à une pétition de la Société d'art public en compagnie d'autres associations (31.05.1976). Le bâtiment ne sera cependant pas classé comme l'avait demandé la SAP.

Plan de site de la rade (1978)

En 1974, l'association publie un projet de loi pour la sauvegarde de la rade. Elle y demande la protection non seulement du front des quais et du plan d'eau (jetées, zones de verdure, ponts) mais aussi des immeubles qui se trouvent en retrait (dont la reconstruction dans un gabarit excessif pourrait altérer gravement le profil des quais) ainsi que la protection des lointains. Le plan de site sera adopté en 1978 sans tenir compte cependant de tous les points énoncés. 

Grand magasin, ancien Uniprix (1977)

Le grand magasin de la rue de la Croix d'Or n°4 fut construit entre 1912 et 1914. Il a fait l'objet d'une autorisation de démolition-reconstruction, contre laquelle la Société d'art public fait recours. 

Opposition à la destruction de la maison du Bouchet (1966)

Le premier projet de la construction du collège Rousseau prévoyait la démolition de l'ancienne maison du Bouchet, belle demeure construire au XVIIIe siècle. Après une lettre au Conseil d'Etat de la Société d'art public, le nouveau collège fut prévu à 40 mètres du vieil édifice. 

Sauvegarde du val de l'Allondon (fin années 1950 – début années 1960)

La Société d'art public se bat pour que le val de l'Allondon bénéficie d'une protection et soit laissé à l'état de nature. 

Projet d'aérodrome à Jussy écarté (1963)

Projet abandonné grâce, entre autres, à l'opposition de la Société d'art public. 

Château de Dardagny (1932)

La Société d'Art public (ancien nom de Patrimoine suisse Genève) s'associe aux efforts de la commune de Dardagny pour sauver le château de la démolition. Restauré, il aura comme nouvelle fonction une école primaire, la mairie et une salle des fêtes.